B-Les mesures de l'Etat face au public.
Avant l’apparition des films d’horreur en France, la censure n’existait plus depuis plus d’un siècle car elle était contraire à la déclaration des droits de l’homme. Cependant, ce genre a été règlementé, dans le but de la protection de l’enfance par le biais de décrets et de lois ci-dessous :
Tout d’abord le décret de juillet 1919, qui consiste a n’autoriser la sortie d’aucun film sans l’autorisation du ministre de l’instruction publique et des beaux-arts qui a confirmé la commission de censure de Janvier 1916.
En 1930, l’interdiction des salles de cinéma pour les mineurs de 21 ans, a été mise en place.
Après la guerre, un nouveau décret fut instauré en Octobre 1959 qui règlemente l’entrée des salles de cinéma en fonction de deux catégories : moins de 13 ans et moins de 18 ans.
Puis un décret De Janvier1990, apour objectif la protection des mineurs et l’information du public avec comme catégories moins de 12 ans moins de 16 ans et moins de 18 ans.
CSA : conseil supérieur de l’audiovisuel a été créée par une loi du 17 Janvier 1989.
La CSA, est là pour améliorer les fréquences de radios et de télévisions mais surtout pour protéger et veiller à ce que les jeunes ou âmes sensibles soient prévenus de la brutalité des programmes télévisés à venir, et attribue les pictogrammes de tranche d’âge.
La CSA a un but : protéger les mineurs mais cependant l’interdiction assure un frisson garanti qui aura pour conséquence d’attirer encore plus le public adolescent.
L’interdiction favorise le téléchargement illégal sur internet étant donné que les jeunes ne seront pas accepter dans un cinéma.
La CSA crée des pictogrammes qui permettent la protection des brutalités de la télévision mais ce sont les chaines qui choisissent quels pictogrammes conviennent a leurs programmes.
Elle contrôle néanmoins, après la diffusion, la justesse de la notation des programmes.
Pour les films, c’est le Ministère de la culture et de la communication qui décident a la sortie du film quels pictogramme mettre.
Aujourd’hui le cinéma va toujours plus loin car le public en demande toujours plus. En effet le cinéma montre des scènes sexuelles ou violentes sans tabou. Avant les producteurs Américains ne pouvaient pas évoquer l’avortement dans leurs films.
Le premier décret a lieu à Chicago en 1907 lors de la sortie de : « Serpentine dance » où une fille danse avec peu de vêtement sur elle.
Charles Prague Smith veut qu’un bureau de censure soit créé. Des bénévoles se réunis au « National Board of Censorship » afin de regarder les films et censurer certaines scènes en cas de nécessité. Près de 5 films sur 8 sont censurés.
Dés l’arrivée du cinéma d’horreur en France, la censure n’était plus appliquée car celle-ci était contraire aux droits de l’Homme.